L'alliance a été créée pour renforcer l'efficacité de la recherche française dans le domaine de l'énergie en favorisant les partenariats et les synergies entre les acteurs publics et privés du secteur (organismes de recherche, universités et entreprises). Neufs groupes programmatiques la constituent, cinq sont dédiés aux sources d'énergie (biomasse, fossile, nucléaire, solaire et géothermique, maritime, hydraulique et éolienne), trois aux usages (transports, bâtiments, industries et agriculture) et un groupe transversal est consacré à la prospective et chargé de réaliser la synthèse des résultats. Près de 150 experts participent aux travaux, issus aussi bien du public que du privé.
La première phase de travail a ''permis d'identifier, dans chaque domaine, les compétences et les forces de R&D en présence, les verrous scientifiques, technologiques, industriels, sociétaux, environnementaux et économiques. Une première liste de programmes de recherche nécessaires pour lever ces verrous a notamment été identifiée''/i. Ces programmes devront intégrer des composantes sciences humaines et sociales, dont l'intérêt a été souligné par tous les groupes. Son cités à titre d'exemple, l'évaluation technico-économique et environnementale des filières algues ou les matériaux innovants pour le nucléaire ainsi que des thèmes transverses comme le stockage de l'énergie en lien avec l'intelligence des réseaux ou la convergence bâtiment/énergie/transports.
Les groupes ont également examiné les synergies entre les différents projets présentés par les organismes de recherche membres de l'Alliance dans le cadre de l'emprunt national, en vue de faire émerger des propositions communes. Les groupes ont ainsi proposé la création de différentes structures partenariales comme un laboratoire souterrain sur le stockage du CO2, outil de communication vers le grand public mais aussi de recherche et de test, une plate forme de R&D sur le photovoltaïque de seconde génération en couches minces à Palaiseau, un projet autour du développement de l'Institut national de l'énergie solaire de Chambéry (INES 2), un institut de recherche technologique à Satory sur le véhicule décarboné intelligent porté par Mov'eo ou encore un observatoire de l'acceptabilité sociétale pour toutes les filières, et d'autres encore, autour notamment de l'efficacité énergétique ou des réseaux.
Article publié le 25 mars 2010